quinta-feira, 19 de junho de 2014

LA BREBIS ET LE CHIEN










                                               
                                           
                                                  La Brebis et le Chien





   La brebis et le chien, de tous les temps amis,

   Se racontaient un jour leur vie infortunée.

   Ah ! Disait la brebis, je pleure et je frémis

   Quand je songe aux malheurs de notre destinée.

   Toi, l'esclave de l'homme, adorant des ingrats,

   Toujours soumis, tendre et fidèle,

   Tu reçois, pour prix de ton zèle,

   Des coups et souvent le trépas.

   Moi, qui tous les ans les habille,

   Qui leur donne du lait, et qui fume leurs champs,

   Je vois chaque matin quelqu'un de ma famille

   Assassiné par ces méchants.

   Leurs confrères les loups dévorent ce qui reste.

   Victimes de ces inhumains,

   Travailler pour eux seuls, et mourir par leurs mains,

   Voilà notre destin funeste !

   Il est vrai, dit le chien : mais crois-tu plus heureux

   Les auteurs de notre misère ?

   Va, ma soeur, il vaut encor mieux

   Souffrir le mal que de le faire.

   Quand j'étais un jeune garçon, ce poème de Jean-Pierre Claris de Florian, signifiait seulement un moyen d'avoir de bonnes notes en l'ayant mémorisé. Plus tard dans la vie, que la connaissance est arrivé, j'ai commencé à comprendre le véritable sens de ces mots qui, comme un enfant, ont été tout simplement craché sans conscience.
   Plusieurs fois, j'ai été la preuve vivante qui est relativement facile d'oublier les méfaits nous souffrons, mais, au moins dans mon cas, il a été très difficile d'oublier le mal que nous perpétrés.
   La vie est pleine de victoires et de défaites, mais il est toujours plus facile d'utiliser un coup de main pour nous aider à secouer la poussière et se relever, même si, la prochaine fois, sur notre automne prochain qui va certainement arriver, nous n'aurons pas un part à tous de nous aider.
   En regardant en arrière à l'époque, où la vie était plus facile et, les «grands problèmes», aujourd'hui semble juste comme des inconvénients mineurs, je suis reconnaissant d'avoir mis à une bonne utilisation de tous les citrons que la vie a jeté sur mon chemin. Je me sens bénie d'être en mesure de dire que, aujourd'hui, je n'ai que très peu de regrets dans ma vie.
   La vie peut être très facile ou très difficile à vivre, nous faisons le choix et, si l'on regarde toujours en arrière, autant que nous pouvons, à notre enfance, avec la connaissance que nous avons maintenant, ces grands problèmes deviendrons grandes leçons qui aideront nous voyons avec plus de clarté l'obscurité qui peut être en avance sur nous.
   Qui que vous soyez, où que vous soyez, vous avez le pouvoir et le passé est votre meilleur professeur ...

   Pensez-y et vous verrez que la lumière est toujours allumée ... Nous sommes celles qui, à plusieurs reprises, ont nos yeux fermés.


Timbre français en l'honneur de l'écrivain.




Copyright 6/2014 Eugenio Colin

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